
Elle est presque invisible.
Cachée aux yeux de tous ceux qui, trop pressés, ne voient rien sinon leurs propres pieds.
Elle n’a d’ailleurs, la plupart de l’année, rien d’original cette petite maison ; elle ferait presque négligée. Une façade crépie plus toute fraîche, des volets toujours fermés et enfin un jardin où les herbes livrées à elles même n’en font qu’à leur tête…
Non vraiment, de prime abord ce petit cube en bord de rue n’a pas grand intérêt.
Pourtant quelques jours par an cette petite maison éclipse à elle seule et dans l’indifférence générale toutes les bâtisses de la ville qu’elle honore.
Chaque année alors que la nature lentement s’éveille, elle resplendit de son charme désuet.
Bouquet fleuri d’herbes folles et de coquelicots tous les ans ravit mon cœur qui, nostalgique d’un temps qui lui est inconnu, bat au rythme d’un pur et innocent bonheur.
Non vraiment, pour qui veut bien le voir, le charme de cette maison confine au merveilleux.
Une réponse à “La Petite Maison”
nices!! 20L’œuvre Accidentelle
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