Cité Divine

Sur l’horizon j’ai vu les nuages dorés
Douce brume d’ivoire flottant doucement
Ni orage ni pluie amenés par les vents
Simplement la brise, la caresse des blés

Dans ce parfum d’été tout de feuille et de terre
Crépuscule accordé sur le chant des grillons
Ses lueurs orangées enflammant les chardons
Par mes sens je m’arrache aux pensées délétères

Dans le souffle du soir j’accueille le dédale
M’allongeant sur le sol avec les herbes folles
Je me laisse aller à ces doux songes frivoles
Embrassant toute entière l’évasion mentale

J’ai vu les nuages dorés maîtres des cieux
Depuis des éons cités fantasmée des Dieux


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