Ca part de trois fois rien.
Un trait de lumière, un son, une sensation.
Ce matin c’était le bleu du ciel.
Mais pas seulement…
Ce matin c’était aussi un contraste.
Celui des nuages placés méthodiquement
Par le chaos météorologique.
Sans eux, le bleu électrique du ciel serait resté invisible.
Noyé par lui même
Noyé en lui même.
Ce matin c’était aussi une musique
Qui a eu la bonne idée de se lancer quand il fallait.
Quand je n’avais rien d’autre à voir que le ciel,
Rien d’autre à entendre qu’elle.
Ca part souvent de trois fois rien…
Toujours en fait.
Mais de ces trois petits riens
Ce matin je jurerais avoir touché l’infini.