Allonger sur le dos, perdu dans les étoiles
Que reste-t-il de moi dans ce demi sommeil ?
Sinon la conscience d’être…
Une impulsion électrique et la matière
Elle même se contemple.
Allonger face au ciel, c’est ce que je suis
Étincelle sentiente témoin du grandiose
Balais des astres qui furent et qui seront
Se moquant de nous Hommes de la Terre
Enviant leur éternelle danse.
Allonger sur le sol, face au vide insondable
Non celui du cosmos,
Mais du cœur des Hommes
Qui par de vaines prières
Fantasment leur immortalité.
Pourtant au delà du vide
Pour qui se donne la peine
Il y a l’éternité
Qui paisible contemple
De notre existence,
La brève étincelle.