J’ai toujours trouvé un exutoire dans la musique. Principalement dans les musiques « bruyantes » et saturées. Ça a toujours été mon moyen d’échapper aux tracas imposés par ce monde. D’aussi loin que je me souviens j’ai toujours apaisé, sinon réglé, mes conflits internes de la même manière : un casque sur les oreilles, un crépuscule et de la marche.
En réalité ces moments de vagabondage solitaire se pareront toujours pour moi d’une aura salutaire, cathartique. Je dis cathartique car je n’ai jamais réussi à calmer mes angoisses et apaiser mes colères par de la musique douce. Non, au contraire c’est en déportant mes sentiments, pensées, idées sombre sur une musique violente, épique, mélancolique que j’arrive, par une forme d’excès, à retrouver le calme.
Le morceau All We Knew And Ever Loved (tout ce que nous avons jamais connu et aimé) que j’ai souhaité partager avec vous en cet instant est peut-être celui qui, récemment, illustre le mieux ce côté cathartique tant recherché.
Une musique aux sonorités graves, épiques, dantesques illustrée par un clip montrant deux personnages de pierre prisonniers d’un genre de destinée obscure (qui m’évoque personnellement les dilemmes rencontrés par les protagonistes de tragédies grecques).
Bref enjoy !