Il est une heure, le monde dort
La nuit étend son drapé noir.
Et moi pourtant je reste là
Me demandant comment dormir…
Il y a tant à faire, à vivre,
A lire, écrire avant le glas…
Alors qu’il reste tant à voir,
Il est une heure, le monde dort.
Mais ce n’est pas là une plainte
Ou bien un cri de solitude
Mais bien une ôde aux insomnies
Qu’autant je maudis et chéris
Pour ces moments tout de quiétude
Qui me font dire sans joie feinte
Il est une heure, le monde dort.
