J’aime la pluie parcequ’elle est un bon prétexte pour chercher le calme d’un lieu douillet et la chaleur d’un thé aux épices.
Je l’aime d’autant plus quand je peux me réfugier dans ce petit salon de thé de la rue piétonne. Il est un petit peu comme ma tanière. Le lieu stratégique entre mes deux librairies préférées.
C’est un peu le carrefour de l’imaginaire, là où l’esprit divague et où l’âme se réchauffe.
Aucun tracas ne saurait résister au charme infini de ce petit salon de thé et de ses pâtisseries.
Ici mon vague à l’âme s’estompe à la faveur de la contemplation des filets de vapeurs au fumet délicat s’élevant de ma tasse où lentement mon thé infuse.
Ici rien ne presse, ici le temps est comme suspendu, ici c’est un asile pour ceux qui, comme moi, cherchent à fuir la frénésie d’un monde devenu fou.